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Cinq caméras brisées, une histoire palestinienne

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Cinq caméras brisées, une histoire palestinienne  Empty Cinq caméras brisées, une histoire palestinienne

Message par diesabr Lun 25 Nov - 19:21

(merci Douille pour le lien I love you I love you I love you I love you )

Cinq caméras brisées, une histoire palestinienne





Emad, paysan, vit à Bil'in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un " mur de séparation" qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour "protéger" la colonie juive de Modi'in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil'in s'engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de co-exister pacifiquement avec les Israéliens. Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil'in. Avec sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième enfant, il établit la chronique intime de la vie d'un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu'ils sont affectés par ce conflit sans fin.

Cinq ans durant, Emad Burnat, petit paysan de Cisjordanie, a filmé la lutte pacifique de son village contre l'édification d'un mur de séparation par les Israéliens. Censé protéger les colons de toute infiltration terroriste, ce mur spolie surtout Bil'in de la moitié de ses terres. Manifestations, mobilisation des délégations européenne et israélienne, riposte violente de Tsahal face à des gamins armés de pierres : la caméra capte ce qu'on n'a pas l'habitude de voir, qui se passe d'ordinaire en toute impunité, quand les journalistes sont partis. Diffusé en octobre dans un format resserré (52 mn) sur France 5, le film, dans sa version longue, est nommé aux Oscars 2013. Entrelacs de scènes collectives et intimes, cette chronique à la première personne nous propulse en quasi-immersion et donne à compren­dre la permanence du harcèlement, l'usure face à la répression, la banalité de l'arbitraire, la « construction » de la rage. C'est aussi une rélexion sur la trans­mission entre adultes et enfants parasitée par la brutalité, et un appel à briser le cercle vicieux.



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